But pour les 2 equipes

Quelles sont les statistiques utiles pour engager des paris but pour les 2 équipes

Les paris buts pour les 2 équipes sont-ils intéressants pour les parieurs ?

Analyse des paris BTTS
Les paris buts pour les 2 équipes (« les deux équipes marquent ») sont de plus en plus appréciés, car ils laissent le choix entre seulement deux possibilités, tandis que les données indiquent une distribution uniforme entre les deux issues. Sur les cinq dernières saisons des cinq grands championnats européens, 51 % des matchs ont enregistré au moins un but dans les deux camps, alors autant engager des paris but pour les 2 équipes en tirant à pile ou face, n’est-ce pas ?

Si l’on analyse les paris but pour les 2 équipes  de manière plus approfondie, il apparaît clairement que tirer à pile ou face n’est pas suffisant. Malgré une répartition proche de 50/50 sur un grand échantillon, ce type de pari dépend des deux équipes qui s’affrontent, de leur jeu, des résultats antérieurs et même du lieu de la rencontre.

L’importance de l’historique des buts pour les 2 équipes

Les 490 saisons de la période étudiée affichent des taux de buts pour les 2 équipes très divers : entre 26 % pour le Bayern Munich (2014-2015) et 79 % pour Hoffenheim (2013-2014). Cependant, quand on regarde les équipes présentes en Premier League au cours des cinq dernières saisons, il est clair que, à long terme, les clubs cumulent un nombre comparable de matchs comptant au moins un but par équipe.

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On remarque que, dans le cas des équipes qui parviennent à se qualifier pour le championnat d’Angleterre plusieurs années d’affilée, on peut tabler sur le fait qu’entre 18 et 21 matchs par saison compteront au moins un but dans les deux camps. Toutefois, ce que les parieurs ont besoin de connaître, ce sont les statistiques susceptibles d’indiquer de façon fiable dans quels cas les équipes marqueront et concèderont au moins un point chacune pendant la rencontre.

Les points à considérer

Le tableau suivant s’appuie sur la corrélation de Speaman pour évaluer la relation entre le fait que les deux équipes marquent et différentes statistiques pour les cinq dernières saisons de la Premier League :

Statistique Corrélation de Spearman avec une situation de BTTS
Nombre total de buts 0,616
Aucun but encaissé -0,471
Aucun but marqué -0,466
Nombre total de tirs cadrés 0,385
Nombre total de buts marqués 0,325
Nombre total de buts contre 0,227
Nombre total de tirs 0,133
Écart de buts 0,032
Place dans la ligue 0,021

Si l’écart de buts présente une forte corrélation avec la place dans la ligue, aucun des deux n’est un bon indicateur de la propension des équipes à marquer toutes les deux au cours du match. Il n’y a rien de surprenant à constater que le nombre total de buts arrive en tête ; mais quels autres aspects peut-on prendre en compte ?

Si l’on regarde du côté de la saison 2015-2016 de la Premier League, le fait que les équipes aient ou non marqué toutes les deux lors du match précédent n’a qu’une influence mineure sur la probabilité que la situation se reproduise pendant la rencontre considérée. Au moins un des deux clubs n’est pas parvenu à marquer dans 48,2 % des matchs de Premier League de la saison dernière ; par ailleurs, si aucune des deux équipes n’avait inscrit de but dans le match précédent de l’une d’entre elles, le score d’au moins un des deux clubs est resté vierge dans en moyenne 51,1 % des rencontres suivantes de la même équipe.

L’affinité des équipes avec les situations de but pour les 2 équipes

Si les deux équipes avaient marqué au cours de la rencontre précédente, la situation s’est reproduite au match suivant de l’une des deux dans 54,8 % des cas, contre une moyenne globale de 51,8 %. On peut ainsi tirer un léger avantage du fait de connaître l’issue d’une partie antérieure, même si cette tendance est évidemment plus vraie pour certaines équipes que pour d’autres.

Cela étant, toutes les équipes de la division ont connu des séries d’au moins trois matchs avec au moins un but dans les deux camps, de même qu’avec aucun point des deux côtés : on peut donc supposer qu’une séquence de ce genre est susceptible de se produire un jour.

Malgré une répartition proche de 50/50 sur un grand échantillon, il y a de nombreux facteurs à prendre en compte pour engager un pari but pour les 2 équipes.

Il faut noter que les (dix) équipes qui ont enregistré une plus longue série de matchs avec au moins un but dans chaque camp étaient plus nombreuses que celles pour lesquelles aucune séquence de ce type ne s’est produite ; le cycle le plus long ne correspondait à une absence de buts d’un côté que pour six clubs. Par ailleurs, toutes les équipes de la saison 2016-2017 de la Premier Ligue ont déjà connu une série d’au moins trois matchs au cours desquels les deux camps ont marqué.

Sur ces cinq saisons, c’est Everton qui a enregistré la plus longue série de BTTS : 16 rencontres, en 2012-2013. La palme de la période la plus longue sans que les deux équipes marquent est revenue à Burnley, avec 12 matchs d’affilée en 2014-2015.

Le rôle de l’heure du coup d’envoi

L’heure du coup d’envoi a peut-être elle aussi son importance. Naturellement, les échantillons ne sont pas tous de la même taille, dans la mesure où de nombreux matchs commencent encore le samedi à 15 h. Il n’en reste pas moins intéressant d’étudier la répartition des matchs de Premier League de la dernière saison par horaire de début pour voir si les deux équipes ont marqué.

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Les matchs qui commencent tôt sont souvent considérés comme ennuyeux et sans intérêt par les supporteurs comme par les joueurs, et les chiffres indiquent qu’il n’arrive pas très souvent, dans ces conditions, que les deux équipes marquent ; cela s’explique peut-être par l’organisation des trajets du côté de l’équipe visiteuse ou par le manque de temps de préparation pour les deux clubs, entre autres raisons possibles.

Dans 55,7 % des parties engagées le samedi à 15 h, les deux équipes ont marqué.

La part des matchs dont le coup d’envoi a eu lieu un samedi après-midi à 15 h étant sensiblement égale à celle de tous les autres, il est intéressant de remarquer que 55 % des premiers ont enregistré au moins un but partout, contre seulement 48,2 % des seconds : une donnée à garder à l’esprit au moment de parier.

Le biais d’optimisme

Comme pour les autres types de paris, il est essentiel de ne pas laisser les biais obscurcir son jugement ; c’est particulièrement vrai dans un marché comme celui-ci, où un simple rebond du ballon ou une décision discutable de l’arbitre peuvent aboutir à un but providentiel (ou regrettable, selon le pari engagé).

Le danger du biais d’optimisme dans le cadre des paris BTTS apparaît clairement quand on analyse l’historique des équipes qui ont inscrit le moins de buts, face aux six meilleures de la Premier League. On pourrait s’attendre à ce que les matchs opposant des clubs qui peinent à marquer (Aston Villa, Norwich et WBA) aux six meilleurs ne finissent pas avec un point minimum de part et d’autre. Cependant, les deux équipes ont eu au moins un but à leur actif dans neuf matchs sur les 18 qui les ont vues s’affronter la saison dernière.

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